Le Sony A7 V était très attendu, mais sa plage dynamique inchangée et son manque d’innovation créent une déception chez les photographes. Analyse complète.
Introduction : un lancement très attendu… et pourtant décevant
Le Sony A7 V, successeur direct du très populaire Sony A7 IV, devait représenter une nouvelle étape dans la gamme Alpha : meilleure dynamique, innovations profondes, technologie de capteur repensée… Pourtant, dès son annonce, une partie des utilisateurs et des experts ont exprimé une déception notable.
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Non pas parce que l’appareil est mauvais — au contraire, il reste excellent dans beaucoup d’aspects — mais parce qu’il n’apporte pas la révolution attendue.
Dans cet article, nous analysons précisément les points qui posent problème :
plage dynamique stagnante, capteur partiellement empilé sans vrai gain, manque de rupture technologique, concurrence plus agressive.
1. Une plage dynamique inchangée : la grande déception
Une dynamique identique à celle du A7 IV (14–15 stops)
De nombreux photographes espéraient que Sony offrirait enfin une dynamique comparable aux modèles haut de gamme ou aux innovations proposées par Canon et Nikon.
Pourtant, le Sony A7 V affiche une plage dynamique quasi identique au Sony A7 IV, c’est-à-dire environ 14 à 15 stops.
Pourquoi est-ce un problème ?
Parce que la plage dynamique est l’un des critères déterminants pour :
récupérer des ombres profondes sans bruit, préserver les hautes lumières en vidéo, gérer les scènes très contrastées, travailler en LOG ou en RAW avec une grande latitude.
En 2025, alors que les concurrents progressent, conserver la même dynamique donne l’impression d’une génération statique, surtout pour un boîtier positionné comme une montée en gamme.
Impact sur les photographes et vidéastes
En photo comme en vidéo, cela signifie que :
la marge de manœuvre en post-production reste la même, les hautes lumières sont toujours sensibles au clipping, la montée ISO ne montre pas de progrès majeurs.
Pour beaucoup, ce manque d’évolution contraste avec la réputation de Sony, historiquement leader sur les capteurs.
2. Un capteur partiellement empilé… mais sans vraie révolution
Une technologie prometteuse, mais pas exploitée à fond
Le capteur partiellement empilé du A7 V laissait espérer :
une lecture plus rapide, un rolling shutter réduit, une meilleure dynamique, une amélioration du bruit numérique.
Mais dans les faits, les gains sont très modestes.
Comparaison avec la concurrence
Certaines marques (Canon, Nikon, Panasonic) ont réussi à tirer pleinement parti de leurs capteurs stackés ou semi-stackés.
Sony, pourtant pionnier, ne crée pas d’écart suffisant sur ce modèle.
Résultat :
➡️ Les utilisateurs perçoivent ce choix comme une innovation incomplète.
➡️ Le capteur n’offre pas les bénéfices majeurs que l’on attendait d’une vraie nouvelle génération.
3. Des améliorations réelles… mais pas de “wow factor”
Soyons clairs : le Sony A7 V n’est pas mauvais. Il est même très performant.
Les points réellement réussis :
meilleure stabilisation 5 axes, autofocus ultra fiable avec IA améliorée, ergonomie revue, menus modernisés, options vidéo plus complètes (4K 60p sans crop, profil colorimétrique amélioré), rafale plus rapide.
Alors, où est le souci ?
Le problème est le manque d’effet “waouh”.
En 2025, les utilisateurs attendent une rupture :
soit une dynamique quasiment moyenne format, soit un capteur révolutionnaire, soit une avancée majeure en rolling shutter ou en bruit ISO.
Aucune de ces révolutions ne se produit ici.
4. Un marché devenu très compétitif
Le Sony A7 V arrive dans un contexte où la concurrence se montre agressive.
Canon R6 Mark III
Dynamique parfois supérieure, AF redoutable.
Nikon Z6 III
Montée ISO et vidéo très solides.
Lumix S5 II / S5 IIX
Vidéo cinéma, phase detection, prix attractif.
Dans ce paysage, le Sony A7 V apparaît comme une bonne évolution, mais pas une innovation.
D’où une déception relative, mais compréhensible.
5. Faut-il acheter le Sony A7 V ?
Pour qui le A7 V reste un excellent choix
vidéastes voulant une polyvalence totale, photographes hybrides photo/vidéo, utilisateurs venant d’un A7 III ou antérieur, créateurs recherchant un boîtier fiable et équilibré.
Pour qui il risque de décevoir
professionnels recherchant une dynamique supérieure, personnes venant déjà du Sony A7 IV, utilisateurs désirant une réelle avancée technologique, vidéastes très exigeants sur le rolling shutter.
Conclusion : une évolution cohérente, mais une révolution manquée
Le Sony A7 V reste un excellent boîtier, polyvalent et performant.
Cependant, pour une génération annoncée comme majeure, il :
n’améliore pas réellement la plage dynamique, n’exploite pas pleinement son capteur partiellement empilé, ne crée pas l’écart attendu dans un marché en pleine guerre technologique.
C’est une transition en demi-teinte : solide, fiable, mais sans l’innovation profonde que beaucoup espéraient.
Sony devra proposer un bond technologique réel dans ses prochaines générations pour reprendre l’avantage sur la dynamique et les capteurs.
FAQ – Sony A7 V (Optimisée SEO)
Le Sony A7 V est-il meilleur que le A7 IV ?
Oui sur plusieurs points (stabilisation, autofocus, vidéo, ergonomie), mais pas en plage dynamique.
Le Sony A7 V a-t-il une meilleure dynamique ?
Non, elle reste identique à 14–15 stops, ce qui déçoit beaucoup d’utilisateurs.
Le nouveau capteur du Sony A7 V change-t-il vraiment quelque chose ?
Il améliore la vitesse, mais pas autant que prévu, et n’apporte pas d’évolution majeure en dynamique.
Le A7 V vaut-il l’investissement ?
Oui si tu veux un boîtier polyvalent et moderne. Non si ta priorité est l’innovation ou la dynamique.
Est-il intéressant de passer du A7 IV au A7 V ?
Pas pour la dynamique ; le gain principal se situe dans l’autofocus, la stabilisation et la vidéo.

